En Pays Diois, nos villages ont du caractère

Parce que nos villages retirés, hors du temps, hors des grands axes, loin des grandes villes, ont leurs histoires étonnantes à vous raconter…
Parce que les gens qui peuplent ces villages décalés ont fait le choix d’une vie simple, rythmée par la nature et cultivent en toute conscience la slow life, tout en restant ouverts à la mixité et à l’innovation… Parce qu’on a envie de partager avec vous notre chance de vivre dans cet endroit privilégié,
pour que vous en tombiez amoureux et qu’à votre tour vous fassiez vivre nos villages…

1 – Rochefourchat, la commune la moins peuplée de France  

L’unique habitant de la Rochefourchat n’est pas trop dérangé par le voisinage ! Outre les ruines du château, on y trouve quatre belles maisons pour deux églises ! L’église paroissiale au clocher carré abrite dans son cimetière la tombe de Madeleine Farnier, ancêtre de Marcel Pagnol, et surement la dernière cabine téléphonique du département ! Construite à la suite du vœu d’un berger pris dans la tourmente, l’église Notre-Dame-des-Sept-Douleurs, au hameau de l’Aribat, était autrefois lieu de pèlerinage.  

2 – Arnayon, un habitat dispersé

On a de la place dans cette commune du Parc Naturel Régional des Baronnies Provençales ou une maison = un hameau. Son nom vient d’Arnaium qui veut dire « ville de l’Aigle » chez les Gallo-Romains. A la sortie des gorges de l’Arnayon, les fermes isolées sur le plateau sont surveillées par la montagne d’Angèle. Ici, pas de cœur de village, ni de réseau d’eau, chacun ayant sa source, par contre, c’est le seul village du canton qui possède encore son temple et sa chapelle toujours ouverte.

3 – Aucelon, un village à la cime

C’est certainement l’un des villages les plus émouvants de la vallée de la Roanne avec son allure d’esquif échoué, perché sur son rocher oublié, au cœur d’un immense cirque naturel. Pendant la seconde guerre mondiale, un groupe de résistants s’y était installé en profitant des difficultés d’accès de la commune. Des cairns commémorent le courage des habitants qui guidaient les avions pour le parachutages de matériel sur les flancs de la Servelle. 

4 – Pennes-le-Sec, un lieu de vie ressuscité

De part et d’autre d’une arête de lames calcaires remarquable, qui lui a donné son nom, le village ne comptait plus que 6 habitants, dont 5 vieillards, dans les années 50 ! C’est alors que débute une incroyable histoire, avec Charles Piot, négociant Grenoblois en pneus, qui s’éprend de ce village à l’agonie. Il achète des terres et y installe le siège de sa société, permettant ainsi à la commune de récolter les impôts locaux… Devenu maire, il entreprend de construire un « village modèle » avec toutes les commodités et y construit sur ses propres fonds le réseau d’eau potable et la route rejoignant la Roanne ! Ce bienfaiteur providentiel a offert au village une fugace célébrité nationale..  

5 – Saint-Benoit-en-Diois, l’un des plus beaux villages perchés

A l’entrée des gorges de la Roanne, ce navire échoué sur son rocher, avec son église classée, les cyprès du cimetière à la proue et les ruines du château à la poupe, verrouillait le passage à gué. L’unique rue suit l’arête étroite sur laquelle elle est bâtie et ses maisons construites dans la pente sont ornées de linteaux datés ou décorés de mystérieux symboles. Malgré son nom le village ne fait pas partie de la Communauté de Communes du Diois, mais de celle du Crestois et du Pays de Saillans Cœur de Drôme !  

6 – Pontaix, ses maisons suspendues porte d’entrée du Diois

Village stratégique, dominé par les ruines de son château du XIIIe siècle, il est bâti de part et d’autre de la rivière Drôme, sur une cluse, permettant de contrôler l’accès au Diois. L’architecture pittoresque de ses maisons édifiées à même la roche, au-dessus de l’eau, permettait de gagner de la place dans ce site étroit, entouré de montagnes tout en étant bien pratique, pour s’approvisionner en eau depuis la cuisine ! L’histoire chaotique du temple, classé pour son cadran à aiguille unique et ses peintures médiévales, démontre le lourd passé territorial des guerres de religions. D’abord ancienne chapelle du château au XIIe siècle, il devient temple réformé au XVIe siècle, puis de nouveau église catholique du XVIIe siècle jusqu’à la Révolution, pour être finalement rendu au protestantisme.

7 – Barnave, un village fleuri qui sent bon la Provence

Le village, exposé aux étés très secs particuliers à la région, s’embellit d’une dizaine de massifs des plantes de zones sèches qui ornementent la grande rue, les abords de la mairie, de l’église et du temple. Outre l’amélioration du cadre de vie, c’est aussi la vulgarisation des plantes qui font la fierté du village : les mahonias aux abondantes fleurs jaunes en hiver, des rosiers très bien adaptés, la petite euphorbe de Corse se ressemant naturellement et les lierres qui permettent de retenir les murs de pierres sèches. 

8 – Vachères-en-Quint, la plus petite commune du Diois

Avec seulement 5,14 km², le village se résume à sa placette ornée d’une fontaine et ne dispose même pas d’une église ! Au vert, la population de la vallée de Quint est riche d’un habile mélange d’autochtones et de néo-ruraux de toutes nationalités, souvent des agriculteurs éleveurs, pour la plupart axés sur le bio.

9 – Val-Maravel, un village précurseur

Les communes de Fourcinet, de la Bâtie-Crémezin et du Pilhon y ont été regroupées dès 1973. L’accès à cette vallée sauvage se fait par le lit de la Maravel dans une gorge profonde entre deux rochers verticaux, qui ont été percés pour permettre le passage de la route départementale. 

10 – Glandage, un nom qui porte son lot d’humour

Le panneau d’entrée de cette commune à l’écart du monde est à lui seul une curiosité ! Les touristes amusés lui ont offert une notoriété sur les réseaux sociaux et réservé une place de choix dans leur album photo de vacances ! Mais la dénomination de ce village est plus terre à terre : tout simplement on y ramassait les glands… En effet, le « glandage » était le droit de pâture sous les chênes à l’époque seigneuriale…Mais de quel nom peuvent bien être affublés les gens de ce village ? Plus de mystère : ce sont les ‎Glandageois et Glandageoises qui vivent dans ce paisible village, qui inspira Giono dans « Faust au village » et « Les Âmes fortes » sous le nom de Clostre.